Qui vous accueille, m’accueille | Homélie du 2 juillet 2023
Pour recevoir l’annonce du Règne de Dieu, il faut en être digne. Il faut avoir le cœur ouvert au message proclamé. Il faut reconnaître dans le missionnaire un envoyé de Dieu.
Pour recevoir l’annonce du Règne de Dieu, il faut en être digne. Il faut avoir le cœur ouvert au message proclamé. Il faut reconnaître dans le missionnaire un envoyé de Dieu.
« Je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé. » Dans l’évangile de ce jour, frères et sœurs, Jésus raconte une histoire aux pharisiens. Il y est question d’un voleur qui s’introduit dans la bergerie par effraction, ainsi que d’un pasteur qui entre par la porte et qui fait sortir ses brebis pour les mener paître.
L’Église nous présente aujourd’hui une page d’évangile tout à fait fascinante : Jésus appelle un homme à le suivre. Cela semble très simple au fond. Mais si nous regardons de près ce qui est écrit, il y a de quoi être vraiment surpris. Il nous est en effet dit que « Jésus vit, en passant, un homme assis à un bureau des douanes ».
« C’est à la plus humble des filles d’Adam que nous devons le Pain céleste : il fut façonné par l’Esprit dans ses chastes entrailles », écrit dom Prosper Guéranger en l’introduction des pages qu’il consacre à la Fête-Dieu.
À travers toutes ces paroles et ce geste, Jésus nous parle de son Père, il agit comme son Père. Toute son action est un témoignage grandiose de la bonté de Notre Père des cieux. Oui vraiment, en voyant Jésus, les apôtres voient le Père ! Et c’est le moment que Jésus choisit justement pour souffler l’Esprit sur eux.
Comme pour en délimiter la surnaturalité, le temps pascal s’ouvre et se clôt, d’après Luc, en la présence de deux anges. Ils sont comme deux témoins de ce monde dans lequel le Christ ressuscité est désormais entré.
Par un retournement théologique merveilleux, avec le Christ ressuscité, Marie-Madeleine retrouve indissociablement aussi ressuscitée, son espérance.
A la lumière discrète de nos cierges allumés, cette nuit très sainte vient de nous conduire aux premières lueurs de ce troisième jour dont parlent, parfois de manière énigmatique, les saintes Écritures.
Jésus n’est pas venu mourir parmi nous parce que l’idée l’aurait séduit un instant ou bien qu’il s’ennuyât trop. Pas davantage n’a-t-il fait semblant d’être mis en croix. Jésus est venu pour nous donner le Salut éternel, nous sauver de la damnation !
Faut-il être passionné pour vivre une telle Passion ! Rien, absolument rien n’est parvenu à altérer cette passion de Jésus. Passion pour nous, pour notre salut, pour notre bonheur éternel.