Je ne vous laisserai pas orphelins (6e dim. de Pâques)
« Si vous m’aimez ». Est-il possible d’aimer le Seigneur comme il nous aime ? La vie divine nous est donnée par grâce, l’Esprit-Saint nous est communiqué pour nous rendre capables d’aimer.
Homélies des moines de Sainte-Anne de Kergonan
« Si vous m’aimez ». Est-il possible d’aimer le Seigneur comme il nous aime ? La vie divine nous est donnée par grâce, l’Esprit-Saint nous est communiqué pour nous rendre capables d’aimer.
Sans aucun doute possible, le frère Robert fut parmi nous un moine pascal. Presque tout en lui chantait la Résurrection.
S. Luc nous montre ainsi en ce jour comment le Seigneur ressuscité vient chercher et ramener non pas une mais deux brebis égarées dans la désespérance, comment il les rejoint, les ramène à lui, restaure leur humanité et l’élève pour l’unir à la sienne, désormais glorieuse.
En ce temps de Pâques, combien de motifs d’action de grâce avons-nous !
Notre Père des cieux nous a fait des dons immenses dans les mystères que nous célébrons. À leur source, sa Miséricorde envers nous ; par la résurrection du Christ, il nous donne de renaître en lui, dans l’espérance du salut et de la vie éternelle.
Vous avez été plusieurs à nous demander des nouvelles de l’abbaye en ce temps de pandémie. L’occasion s’offre de vous en donner, et aussi de vous proposer quelques réflexions, …
Le fait que cette épidémie soit mondiale m’a amené à réfléchir à l’épisode de la Tour de Babel…
En Jésus ressuscité, la relation à Dieu, n’est pas provisoirement rétablie, mais scellée définitivement dans la personne même du Christ. Le Christ est fait pont. Un pont qui relie définitivement l’humanité rachetée, à Dieu qui la sauve.
Alors qu’elles courent à perdre haleine, Jésus lui-même vient à leur rencontre. Parce qu’elles ont cru elles voient.
Cette ressemblance avec la mort du Christ sur la Croix est tout à fait mystérieuse. Condamné injustement par les grands-prêtres, abandonné de tous ses disciples, Jésus subit le supplice de la croix qui s’achève par l’asphyxie. Puisse l’humanité consentir au salut que Dieu lui a acquis au prix du sang de son Fils unique, Jésus-Christ notre Seigneur et notre Dieu.
Il n’y a pas de limite au service que nous devons nous rendre les uns les autres.
Se laisser instruire rend capable d’aller plus loin dans le service du prochain, et même d’aller beaucoup plus loin, comme le montre la vie entière de Jésus !