La pureté, don du Christ | Homélie du 29 août 2021
« Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? » Cette question des pharisiens et scribes à Jésus soulève un thème qui agite régulièrement les hommes religieux.
Homélies des moines de Sainte-Anne de Kergonan
« Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? » Cette question des pharisiens et scribes à Jésus soulève un thème qui agite régulièrement les hommes religieux.
La Loi de Dieu promulguée par Moïse était revêtue de gloire et de prestige : ces commandements devaient être la sagesse et l’intelligence du peuple hébreu, sagesse et intelligence ne pouvant venir que de Dieu. Mais tous ces commandements, si admirables soient-ils, restaient extérieurs parce que l’Esprit Saint ne leur avait pas encore été donné pour que l’essence de la Loi divine devienne en chaque cœur le principe de toute action juste et méritoire.
La seule volonté de Dieu, est que l’homme vive ; d’ailleurs, la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. Et Dieu n’a qu’une seule Parole, c’est le Verbe de Vie, venu parmi nous pour nous montrer le Père et nous communiquer la vie jaillissant de la Sainte Trinité.
Le miracle des pains rappelle aux juifs le don de la manne pendant les quarante ans de pérégrination au désert avec Moïse. Et la manne amène Jésus à déclarer qu’il est le pain de vie. Cette déclaration sert de point de départ à l’enseignement eucharistique. Tout cela forme un tout, avec le souci de préparer les esprits à l’acte de foi en la nourriture réelle et spirituelle qu’est le corps et le sang du Sauveur.
La solennité de l’Assomption célèbre l’élévation au Ciel, dans la gloire, de la Vierge Marie, mère de Dieu, en son âme et son corps.
Aujourd’hui, l’Eglise célèbre une femme, Sainte Anne, mère de la Vierge Marie.
« Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel », écrit saint Marc. Ce n’est pas la première fois que Jésus est ôté au regard de ceux qui l’accompagnent sur terre.
Marcher sous la conduite de l’Esprit ». Deux fois, cette invitation nous a été
faite par l’apôtre Paul, dans la deuxième lecture. Devant cette demande insistante
de l’apôtre, il est intéressant de se demander pourquoi Paul tient tant à ce que
nous conformions nos vies tout entières à la motion du Saint Esprit.
À la Cène, Jésus donne à ses disciples le vin de son sang. Puis il leur dit « Je suis la Vigne » qui produit ce breuvage de vie. « Je suis la vraie Vigne », qui ne déçoit pas l’amour que le Père, le Vigneron, lui prodiguait. « Je suis la Vigne, et vous êtes les sarments ».
Depuis le commencement du monde, les jardins occupent une place prépondérante dans l’Histoire du salut. Tout semble y commencer et y recommencer. C’est comme si les jardins apparaissaient comme des lieux fertiles, des lieux de croissance, de boutures, de recommencements. Au matin de Pâques, Jésus lui-même est pris pour un jardinier.