Les anges de Dieu sont eux-mêmes bouleversés de la joie qui vient d’arriver. La naissance de Jésus les met en liesse, alors qu’ils ne semblent pas, au premier abord, y gagner quoi que ce soit, puisqu’ils n’ont pas besoin, eux, d’être sauvés. Mais alors pourquoi cette joie débordante ?
En cette nuit très sainte, notre Père des Cieux donne sa Parole au monde. Qui s’en émeut encore ? Nous autres chrétiens sommes tellement habitués que peut-être nous risquons de passer à côté, nous aussi. L’écho de cette Parole donnée est réactualisé chaque année en cette nuit tout simplement incroyable.
« Le visage de la miséricorde du Père, c’est Jésus », dit le pape François dans la bulle d’indiction. Dieu a envoyé son Fils, né de la Vierge Marie, pour nous révéler son amour. « Nous avons toujours besoin de contempler le mystère de la miséricorde. Elle est source de joie, de sérénité, de paix ».
Causa nostræ lætitiæ ! Parmi la numération des invocations adressées à la Vierge-Marie, il en est une qui brille particulièrement en ce joyeux temps de l’Avent : « Cause de notre joie ». C’est indubitablement sa relation tout à fait singulière au Christ Jésus qui est la source d’une telle cause.
En cette fin d’année liturgique, l’Église nous donne à entendre des paroles de Jésus sur la fin de l’histoire, sur le retour du Fils de l’homme. « Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le signe que tout cela va finir ? » (v.4)
Voici un questionnement qui revient assez souvent au cœur de l’homme ! Comment Jésus va-t-il y répondre ?
Le but normal de toute vie humaine est de nous préparer à entrer dans la Vie éternelle et bienheureuse en présence de Dieu et de ses saints, en premier lieu, la Vierge Marie, la toute sainte et la toute pure, et de saint Joseph, son époux, celui qui a appris par la grâce divine à être pur et chaste. C’est là où il n’y aura plus ni pleurs, ni gémissements car le monde ancien s’en est allé ; nous pourrons jouir d’une paix et d’un bonheur inaltérable qui sera sans fin.
Jésus est le Messie, le Sauveur d’Israël et du monde. C’est seulement ceux qui ont un cœur de pauvre qui le reconnaissent comme tel. Bartimée, un mendiant aveugle, est capable de recevoir dans son cœur la grâce de la guérison que Jésus est sur le point de lui donner. Bartimée est tendu vers Jésus, il crie vers Jésus, il court vers Jésus, il est aux pieds de Jésus, il est guéri par Jésus. Seul Jésus sauve, Jésus est le Messie.
les lectures de ce dimanche traitent du mystère pascal, c’est-à-dire de l’expiation des péchés
de tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux par les souffrances et la mort du Juste, par
la mort et la résurrection du Christ, Fils de Dieu. Le mystère pascal est un mystère dans le sens où
l’acte du Christ est porteur de salut pour tous les hommes. Il est aussi un mystère dans le sens où
l’action de Dieu était totalement inattendue : les Apôtres ne se seraient jamais douté de l’idée même
de résurrection.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face ne s’étonnait pas d’être dépaysée sur terre. Elle aimait rappeler que notre Patrie étant le Ciel, il n’y avait rien d’étonnant à ce que nous nous trouvions mal ici bas. Là haut seulement, nous serions vraiment heureux. Malgré ses paroles si fortes, il n’est malheureusement pas si fréquent de tourner notre regard vers le Ciel et ses récompenses.
Nous sommes à Jéricho, ville située dans la vallée du Jourdain, à 300 mètres environ au-dessous du niveau de la mer. Parti de Galilée, au nord de la Palestine, Jésus est sur le point d’arriver à Jérusalem, où il doit mourir et ressusciter pour nous sauver. Ce miracle se situe donc au seuil du mystère pascal, tout proche, qui doit apporter aux hommes la joie du salut.