Semaine 30e du Temps ordinaire – Année C-I, 2025
Rm 9, 1-5 ; Lc 14, 1-6 – Vendredi 31 octobre 2025
C’est toujours l’heure pour Dieu de sauver, et pour l’homme d’être sauvé ! Mais pour entrer dans ce processus, l’homme doit comprendre qu’il ne peut pas s’en sortir seul et qu’il n’est même pas fait pour s’en sortir seul. Ces pharisiens font cette expérience que la Loi ne répond pas à tout et qu’elle peut même être mise en contradiction si on veut l’idolâtrer. C’est l’homme qui garde la Loi et non pas la Loi qui garde l’homme, pour paraphraser le propos de la Prieure du Dialogue des Carmélites de Georges Bernanos. Cela ne signifie pas que la Loi suffise. Jésus démontre ici qu’elle ne suffit précisément pas à sauver les hommes de leurs péchés. Mais l’auditoire ne veut pas le reconnaître si bien qu’il refuse aussi le salut que Jésus apporte. Sans conversion, ils mourront dans leur péché !
Cet endurcissement du cœur peut nous mettre dans une tristesse semblable à celle que Paul évoque. Peut-être pour nous d’abord lorsque nous prenons conscience que nous ne voulons pas ne dépendre que de Dieu, laissant ainsi se perdre une relation d’amour incroyable avec Jésus. Tristesse pour les autres aussi, ceux que nous voyons empêtrés dans leurs tentatives idiotes de justifications.
Seigneur Dieu, tu ne fermes jamais ton cœur à la prière de tes serviteurs en détresse ; nous te rendons grâce pour ta grande bonté, et nous te supplions humblement : fais que, délivrés de tout mal, nous te servions toujours dans la joie.
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