Semaine 29e du Temps ordinaire – Année C-I, 2025
Rm 7, 18-25a ; Lc 12, 54-59 – Vendredi 24 octobre 2025
Deux lois. Comme cela semble simple ! Il suffit de choisir ! Et pourtant nous faisons tous l’expérience dont parle Paul. Mais ce qui est particulier dans l’argumentation de Paul est que la loi qui conduit au bien est raisonnable, elle a son siège dans la raison. Cela signifie que la loi du péché est déraisonnable, évidemment. Mais alors comment parvenons-nous tout de même à choisir ce qui n’est pas raisonnable ? Sommes-nous fous ? La question se pose parfois à notre conscience.
Nous pourrions aussi penser que nous sommes malhonnêtes de prétendre aimer Dieu alors que nous commettons des péchés. En réalité le mensonge n’est pas de dire à Dieu qu’on l’aime bien qu’on fasse des péchés. Le diable peut essayer parfois de nous dénigrer ainsi à nos propres yeux. Mais en vérité, le mensonge c’est de faire des péchés alors que nous aimons Dieu en vérité. C’est ce que Paul dit : je fais ce que je ne veux pas ! Bien sûr il faut nous corriger ou plutôt nous laisser corriger, c’est à dire laisser la lumière de Dieu venir en nous et nous dévoiler notre mensonge. Un jour j’ai entendu une personne me dire qu’elle venait de prendre conscience du mensonge dans lequel elle vivait : faisant semblant, agissant pour être vue, cherchant la facilité, etc. C’était merveilleux de voir que cette lumière c’était faite en elle sans qu’elle sut bien comment. Dieu le sait, lui qui nous cherche toujours. C’est aussi le message de son Sacré Cœur ! Mais qui est ce Sacré Cœur ? C’est celui qui me console de l’inconsolable, qui me pardonne de l’impardonnable. Il continue de m’aimer quand je suis détestable, parce qu’Il me connaît, Il sonde mes blessures, les blessures de mon cœur. Il m’envisage toujours au lieu de me juger. Qui, en vrai, ne cherche pas un amour aussi divin ?1
1) Madelin Jacinthe, Chronique du 27 septembre 2025, Europe1.
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