Semaine 24e du Temps ordinaire – Année C-I, 2025

1 Tm 6, 2c-12 ; Lc 8, 1-3 – Vendredi 19 septembre 2025

Trois thèmes traversent les lectures de ce jour. Mais à vrai dire le troisième est celui qui supporte les deux premiers.

Il y a d’abord le thème de l’enseignement. Le disciple du Christ ne peut enseigner n’importe quoi. Il doit être véridique et ne pas arranger son discours pour plaire à son auditoire quel qu’il soit. Il existe des vérités qui sont déplaisantes pour la pensée moderne. Par exemple l’unicité du salut en Jésus-Christ là où beaucoup préfèrent entendre parler de diverses voies qui mèneraient à Dieu. La reconnaissance de Jésus comme unique médiateur vers Dieu. Les paroles de Jésus sur le mariage, etc. Il faut parfois du courage pour rappeler la doctrine de Jésus. Mais ne pas la rappeler c’est tromper ceux qui écoutent. Or si un aveugle guide un autre aveugle, tous les deux tomberont dans un trou  ! Il est capital pour un enseignant – quel que soit sa fonction au sein de l’Église – de toujours chercher à se former à la doctrine du Christ, qui réside dans l’Église.

Le deuxième thème est celui de l’enrichissement. Paul évoque clairement le danger du profit et même de l’argent. Il est intéressant de voir que ces deux maux sont donc très anciens. Ils ont « accompagner » les premières années de l’Église si l’on peut dire. Pourtant il existe bien un enrichissement, mais pas de cette terre ni en vue de cette vie. L’enrichissement est de l’ordre de la foi. Plus notre foi est riche de la vérité christique plus nous nous enrichissons en vue de la vie éternelle. C’est notre devoir de chercher à apprendre, à découvrir les richesses précisément de notre foi, à travers les enseignements. Aujourd’hui grâce aux moyens modernes de communication, il est possible par exemple de recevoir facilement l’enseignement hebdomadaire du Pape !

Cette richesse, nous la découvrons en image dans l’évangile. Il y est question de ceux qui suivent Jésus et qui ont donc foi en lui ! Parmi ces hommes et ces femmes – bien explicitement évoquées – il y a ceux qui ne sont pas tellement évoqués. C’est à dire nous ! Suivons-nous Jésus dans la foi ? Ou bien essayons-nous de prêcher notre propre parole, notre propre doctrine, celle qui « passe » bien. Si jamais c’était le cas nous serions les plus à plaindre des hommes. Nous serions parmi ceux auxquels Jésus dira un jour : « allez vous-en loin de moi vous tous qui faites le mal ». Mais non : suivons toujours Jésus : Lui seul à les Paroles de la vie éternelle !


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