Semaine 20edu Temps ordinaire – Année C-I, 2025

Rt 2, 1-3.8-11 ; 4, 13-17 ; Mt 23, 1 – 12 – Samedi 23 août 2025

La belle lecture du livre de Ruth nous permet de voir comment l’action que Dieu prépare pour que nous l’accomplissions 1 tourne toujours à notre bonheur. N’ayons pas peur de passer du temps à lire ces pages de la Bible afin de leur permettre de s’accomplir dans nos vies ! Car à chacune de nos lectures, quelque chose des lignes que nous lisons s’actualise pour nous.

Dans l’évangile, Jésus lance une mise en garde qui parle d’elle-même et qui n’a pas besoin de commentaire. Chacun peut regarder ce qui lui fait plus écho. Au terme de celle-ci, Jésus nous parle du nom du Père et du service. Jésus nous explique ici que la paternité n’est accomplie que dans son Père, et que cette paternité est un service. Personne, au moment où Jésus parle, ne connaît le Père sinon lui, le Fils. Aussi est-il si important d’écouter Jésus nous parler de son Père, de cette paternité qui s’accomplit d’une manière unique et authentique.

De nos jours, un certain fondamentalisme conduit parfois des prêtres à refuser catégoriquement d’être appelés du nom de « père ». Comme si cela s’opposait à la vocation qu’ils ont reçu. C’est toujours délicat de croire qu’on sait mieux que Celui qui nous a appelés, ce à quoi Il nous a appelés ! (Je répète la phrase car elle est un peu dense). Un évêque s’exprimait indirectement sur ce thème, voici quelques mois. Le cardinal Nzapalainga archevêque de Bangui en République de Centrafrique disait en effet : « Comme prêtre, je suis appelé à réparer la figure du Père auprès de ceux qui en ont besoin ». Être appelé « père » n’est pas un honneur, c’est une charge, une mission qui demande une préparation spéciale et progressive. Celle-ci ne peut être accomplie que dans la prière silencieuse et un dialogue presque incessant avec Notre Père, afin de Le laisser agir et réparer lui-même ses enfants abîmés, à travers la médiation humaine limitée qu’est le prêtre.

Comme il faut prier pour les prêtres afin qu’ils aient le courage d’entrer dans ce bouleversant service de la paternité !

1) Cf. Éphésiens 2, 10.


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