Semaine 24e du Temps ordinaire – Année C-I, 2025
1 Tm 3, 14-16 ; Lc 7, 31-35 – Mercredi 17 septembre 2025
Nous entendons la suite d’hier dans l’épître. Paul insiste d’avantage sur Celui que nous sommes appelés à célébrer. C’est peut-être l’occasion de se focaliser sur la célébration de la messe et des offices. Que célébrons-nous ? Une rencontre horizontale ou bien un mystère à la fois et premièrement vertical, mais aussi horizontal ? Si nous perdons le sens de la Présence de Dieu alors il n’y a plus aucun mystère dans notre rencontre. De quoi sommes-nous témoins ? Pour des prêtres cela peut revenir à se poser la question de la manière de célébrer la messe : quelle préparation, quelle attention, etc. Pour les fidèles c’est aussi la manière d’assister qui peut être revisiter. Et puis il y a l’après ! C’est ce que l’on appelle l’action de grâce. Être là avec Jésus réellement présent en nous ! Comment faisons-nous pour réussir à ne pas prendre de temps d’action de grâce ? Dieu est là, et nous partons ! Ensuite nous Lui reprocherons de ne pas être assez présent dans notre vie ! Mais nous, même ce temps de sa Présence réelle en nous, nous le Lui volons !
L’évangile prolonge cela. Quelle réaction devant le mystère de Dieu qui se rend présent ? Aujourd’hui « on » préfère filmer une scène fut-elle horrible, plutôt que d’essayer de venir en aide à celui ou celle qui sont agressé, mal traité ! Et cela ne choque plus personne ! La compassion s’est éteinte, presque totalement. « Mais si j’interviens, je vais peut-être être mal traité moi aussi » ! – Oui, c’est possible. Mais tu sais, l’éternité ça dure longtemps ! Tu es prêt à risquer ta vie pour un film, mais pas pour une éternité auprès de Dieu ! C’est ça être chrétien ?
Au moins passons du temps auprès de Jésus lorsqu’Il vient à nous. Retrouvons le sens de la prière, le sens des gestes. Un signe de croix digne, une inclination vraiment profonde, une génuflexion convenable. Quand nous chantons la gloire de Dieu à la fin d’un psaume, faut-il absolument resté vissé sur son siège, ou bien peut-on envisager de se lever et de s’incliner. S’incliner jusqu’au bout du gloria Patri, car le Saint Esprit aussi est Dieu !
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