Semaine 29e du Temps ordinaire – Année C-I, 2025
Rm 4, 20-25 ; Lc 12, 13-21 – Lundi 20 octobre 2025
Jésus condamne-t-il le capitalisme avant l’heure ? Peut-être est-ce surtout le côté individualiste d’une vie commune qui est souligné ici. Oui il faut devenir riche, mais en vue de Dieu. Et donc aussi en vue de son Église. L’Église est un Corps et nous composons ce Corps. S’enrichir en vue de Dieu c’est donc aussi s’enrichir en vue de l’Église et de son Corps dont nous sommes précisément les membres. L’une de choses qui attirent vers l’Islam les jeunes, c’est notamment l’Umma, la communauté islamique. C’est sécurisant ! L’Église ne serait-elle pas sécurisante elle aussi ? Mais son Corps est-il suffisamment visible, ou bien laissons-nous cela à d’autres ? Le Corps de l’Église doit impérativement gagner en visibilité afin que la lumière du Christ rayonne sur tous les humains.
On pense parfois qu’une habitude est une bonne chose. Le pape François n’était pas de cet avis. Les habitudes qui nous sécurisent sont parfois dangereuses car elles nous empêchent d’aller vers les autres et nous conduisent à nous replier sur nous-mêmes et sur nos petites richesses égoïstes. Je dis parfois. Or aimer Dieu et son aimer son prochain, c’est tout un ! Il nous faut donc être riche en vue de Dieu comme en vue de notre prochain. C’est ainsi que le Corps du Christ qui est l’Église, prend sa forme réelle. Alors la question de nos richesses ne se pose plus, car nous savons qui les aura : notre frère. Et cela nous mettra dans la joie lorsque nous serons inviter à nous présenter devant Dieu !
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