Homélie de la Ste-Anne 2023
Anne se trouva donc devant deux épreuves : celle de la stérilité et celle d’un quasi veuvage. Elle refusera toute consolation et dira : « le Seigneur m’a accablée d’humiliations ».
Anne se trouva donc devant deux épreuves : celle de la stérilité et celle d’un quasi veuvage. Elle refusera toute consolation et dira : « le Seigneur m’a accablée d’humiliations ».
Pas plus la foule que les disciples n’a réellement compris ce que Jésus a voulu dire dans les paraboles! Cependant certains en sont restés là, sans plus, et d’autres ont cherché à comprendre, ils se sont approchés pour être enseignés. Et ces derniers, avant même d’entendre l’explication donnée par Jésus, ont reçu cette béatitude : « Heureux vos yeux puisqu’ils voient et vos oreilles puisqu’elle entendent ».
« Il y eut une homme de vie sainte, Benoît, béni par la grâce et par le nom… qui se mit en quête d’un genre de vie sainte ». Ainsi ramasse saint Grégoire le Grand en quelques paroles nettes et droites la présentation du jeune Benoît de Nursie. Un homme en quête d’une vie sainte !
Pour recevoir l’annonce du Règne de Dieu, il faut en être digne. Il faut avoir le cœur ouvert au message proclamé. Il faut reconnaître dans le missionnaire un envoyé de Dieu.
« Je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé. » Dans l’évangile de ce jour, frères et sœurs, Jésus raconte une histoire aux pharisiens. Il y est question d’un voleur qui s’introduit dans la bergerie par effraction, ainsi que d’un pasteur qui entre par la porte et qui fait sortir ses brebis pour les mener paître.
L’Église nous présente aujourd’hui une page d’évangile tout à fait fascinante : Jésus appelle un homme à le suivre. Cela semble très simple au fond. Mais si nous regardons de près ce qui est écrit, il y a de quoi être vraiment surpris. Il nous est en effet dit que « Jésus vit, en passant, un homme assis à un bureau des douanes ».
« C’est à la plus humble des filles d’Adam que nous devons le Pain céleste : il fut façonné par l’Esprit dans ses chastes entrailles », écrit dom Prosper Guéranger en l’introduction des pages qu’il consacre à la Fête-Dieu.
À travers toutes ces paroles et ce geste, Jésus nous parle de son Père, il agit comme son Père. Toute son action est un témoignage grandiose de la bonté de Notre Père des cieux. Oui vraiment, en voyant Jésus, les apôtres voient le Père ! Et c’est le moment que Jésus choisit justement pour souffler l’Esprit sur eux.
Comme pour en délimiter la surnaturalité, le temps pascal s’ouvre et se clôt, d’après Luc, en la présence de deux anges. Ils sont comme deux témoins de ce monde dans lequel le Christ ressuscité est désormais entré.
Par un retournement théologique merveilleux, avec le Christ ressuscité, Marie-Madeleine retrouve indissociablement aussi ressuscitée, son espérance.