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Semaine 34e du Temps ordinaire – Année C-I, 2025
Dn 5, 1-6.13-14.16-17.23-28 ; Lc 21, 12-19 – Mercredi 26 novembre 2025
« Mais tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins ». Cette lecture à la fois difficile et connue, révèle une certaine indifférence par rapport à la vie. Pourtant comme le dit Daniel au roi Balthazar, il faut un jour rendre compte de notre vie et de la sagesse qui l’a animée. La caractéristique de cette sagesse est d’abord de savoir d’où nous venons, qui nous a posés dans la vie et donc vers qui nous devons tourner notre reconnaissance. Sans cela notre vie ne se distingue finalement pas beaucoup de celle des animaux qui mangent, boivent, dorment et se reproduisent. Mais l’homme possède une conscience dont il peut bien faire fi, mais qui n’en est pas moins réelle et qui un jour devra donc répondre à l’Auteur de la vie qu’il a reçue.
L’évangile est nettement plus complexe que la première lecture. En effet, Jésus nous dit qu’il ne faut pas avoir peur des persécutions, ni donc de la mort, car nos cheveux sont tous comptés. Quelqu’un pourrait bien objecter : si je suis mort, que m’importe la sauvegarde de mes cheveux ! Comme cela est montré dans la première lecture, notre vie ne s’achève pas sur terre. Cette attention à nos cheveux figure l’attention toute particulière de Dieu à notre égard, sa protection, sa vigilance, sa connaissance de toute chose. Seul la « partie » terrestre de notre vie s’achève ici bas. Aussi nous comprenons que tout ce que nous faisons aussi de bien et de généreux, tout ce dont nous témoignons humblement par notre vie, tout cela aussi sera pris en compte. L’important est de persévérer dans la foi quels que soient les obstacles que la vie, les hommes, ou bien les événements mettent sur notre chemin. La foi ! C’est justement ce que Jésus espère retrouver lorsqu’il reviendra !
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