Semaine 27e du Temps ordinaire – Année C-I, 2025
Jl 4, 12-21 ; Lc 11, 27-28 – Samedi 11 octobre 2025
La première lecture du prophète Joël peut nous laisser dans une certaine désolation. Il y est précisément question d’une certaine désolation ! Cela peut nous conduire à nous refermer sur nous-même. Le premier effet est parfois bon : il est opportun en effet de laisser la lumière venir révéler nos infidélités dont nous ne sommes évidemment jamais fier. Mais au milieu de cette lecture apparaît un refuge comme le précise le texte. Et ce refuge c’est le Seigneur !
C’est justement dans l’évangile que l’on trouve une expression réconfortante de ce refuge : « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ». Hier après la messe j’ai rencontré les deux jeunes filles qui étaient présentes à la messe. Nous avons été rejoints par une dame plutôt non croyante. Pour elle, la bible est un récit humain, une création humaine. Pas de parole de Dieu pour elle, mais juste des préceptes humains toujours à vérifier. Comme cela doit être difficile de mener sa vie sans savoir que Dieu est là, et que sa Parole peut nous libérer !
Mais nous, nous savons que cette parole biblique est inspirée. Nous savons qu’elle peut nous libérer de la peur, du péché, du désespoir même parfois. En sommes nous heureux ? Est-ce que nous en profitons ? Ou bien vivons nous comme ces gosses de riches qui gaspillent ? Dans son exhortation Dilexi te, le pape Léon XIV se promène dans l’Écriture et montre combien le pauvre est au cœur de ce que Dieu fait et accomplit. En faisant fi de la parole de Dieu nous nous rendons coupables de ne pas lui laisser porter du fruit. Et ce fruit peut justement nous conduire vers le pauvre qui a besoin de notre témoignage irrigué par le Christ dans sa Parole. Oui, « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » car ils pourront habiller le pauvre et lui donner la joie !
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