Semaine 24e du Temps ordinaire – Année C-I, 2025
1 Tm 4, 12-16 ; Lc 7, 36-50 – Jeudi 18 septembre 2025
Les deux lectures de ce jour sont particulièrement intéressantes dans leurs extrêmes. Dans l’une il est question d’un appel à l’exemplarité si l’on peut dire de la part d’une personne qui a reçu autorité. Tandis que dans l’évangile il est question d’une femme de mauvaise vie , selon l’expression accoutumée, qui était esclave de ses passions. L’un a beaucoup reçu et il lui est demandé d’en tenir compte afin de correspondre à ce qu’il a reçu. L’autre a beaucoup péché et elle vient s’humilier : car elle avait appris que Jésus était là , nous dit à peu près le texte.
Peut-être nous trouvons-nous plus à l’aise avec la première lecture ? Nous avons peut-être un peu peur de ce qui est dit dans l’évangile, car c’est un peu gênant cette femme qui arrive et qui fait franchement désordre ! Pourtant nous devons avoir conscience de ce que Jésus dit : ni l’un ni l’autre ne pouvait rembourser sa dette .
Malheureusement, lorsque nous avons reçu d’avantage, lorsque nous sommes bien né comme on disait dans certains milieux autrefois, on a tendance à se croire naturellement un peu (beaucoup?) supérieur. C’est du reste le cas du pharisien qui se voit d’un tel œil qu’il en a oublié de rendre à son invité les devoirs usuels de l’hospitalité. Et nous, où nous situons-nous ? Avons-nous conscience de tout devoir à l’Amour de Dieu, à sa miséricorde toujours offerte, à sa joie de nous retrouver dès que nous L’appelons ?
0 commentaire